Il y a très, très longtemps, les ancêtres de nos lutins voyageaient à leur guise sur les nombreux chemins de Vimarcé [qui soit dit en passant changea plusieurs fois de nom selon les époques : Sanctus Johannes de Vimarcio (1290) ; Parrochia de Vimarceyo (XIVème s.) ; Sanctus Johannes de Vimarceyo (1407) ; Vymarcé (1433-1494) ; Vimarceyum (XVème s.) ; Villlemarcel (1563) ; Vinmarcé (1650)] pour finir en Vimarcé.
Par contre, et contrairement à bien des communes, Vimarcé n’a pas d’étymologie propre :
– pour certains historiens, son nom dériverait du latin « VIS MARTIA », courage martial, en raison de la vigoureuse résistance qu’opposèrent les peuple voisins de la source de l’Erve à Jules César.
– pour d’ autres historiens, « VIS MARTIA » ou « VIA MARTIS » serait l’appellation propre de la voie romaine qui reliait Le Mans à Jublains et qui laissait à sa gauche Domfront et Conlie, passait par Sillé, Vimarcé et Ste Gemmes-le-Robert.
Les siècles passèrent. Au XXème siècle, les descendants de nos lutins, (fin des années 1970/début 1980) aimaient à se promener sur le tout premier chemin de randonnée (qui ne portait pas encore ce nom) de la commune. Son itinéraire avait été peint sur une plaque de bois par M. Claude Molière (peintre en bâtiment habitant « La Pluchère »). Cette plaque était installée sur le mur extérieur de la mairie.
Une petite fiche, disponible en mairie, avait été réalisée : outre la description du parcours, on pouvait lire quelques notes sur le patrimoine de la commune : les ruines de Courtaliéru, la chapelle de Lamare et le rétable de l’église. Sur le terrain, il n’y avait qu’ à suivre les petites marques jaunes apposées sur les arbres, les piquets ou autres supports (en forêt, il subsiste encore une ou deux de ces marques historiques).
Inexorablement, le temps effaça ou altéra de façon très significative ces petites marques : nos lutins étaient perdus et craignaient de s’ égarer, surtout en forêt…..
Mais, à Vimarcé, demeure une bonne fée, la bonne fée des chemins.

Il y a plus de 10 ans, elle se mit en tête d’aider les lutins : elle arpenta les chemins, observa ce qui n’allait pas, envisagea ce qui pouvait être fait et, d’un coup de baguette magique, coupait ici des ronces, là des branchettes qui gênaient le passage, retirer toutes les détritus qui souillaient la Nature dans l’indifférence générale.
Faut dire qu’elle est discrète la bonne fée des chemins.
Dans quelques jours, la bonne fée des chemins vous contera son investissement dans le développement du patrimoine vert de la commune et les soutiens reçus.